Le mouvement DadaMarcel Duchamp
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Cinéma, musique dada« Richard Hamilton : dans le reflet de Marcel Duchamp » : un film de Pascal GoblotTandis que le Centre Pompidou revient sur l'oeuvre de Marcel Duchamp à travers une exposition redoutablement intelligente, les éditions a.p.r.e.s. sortent un DVD documentaire, autour de la pièce maîtresse de l'artiste, La Mariée mise à nu par ses célibataires, même, aussi appelée Le Grand Verre. Réalisé par Pascal Goblot, vidéaste et documentariste, le film aborde Le Grand Verre sous un prisme qui n'aurait sans doute pas déplu à son auteur, celui de l'admiration et de la fascination d'un autre artiste pour cette oeuvre. Il s'agit de Richard Hamilton, sacré pape du Pop Art pour avoir commis un collage maintes fois reproduit comme le parangon de son époque : Just what is it exactly that makes today's home so different? (1956). Pour les fans de Duchamp, disons-le d'emblée, le mystère qui pèse depuis toujours sur Le Grand Verre restera entier après le visionnage de ce documentaire. Finalement, le plus intéressant reste sans doute de découvrir quelle place le travail d'un aîné peut prendre dans la genèse d'une autre oeuvre. Le bonus nous propose de découvrir les coulisses de l'installation du Grand Verre au Centre Pompidou, lors d'une exposition antérieure. Sachant que l'oeuvre originale avait été brisée lors d'un déplacement, on imagine aisément toutes les précautions requises. Enfin ne manquez pas le mini-documentaire de 4 minutes consacré à la réalisation de la pochette du White Album des Beatles, par Richard Hamilton. DVD-Livret, 53 min + 3 Bonus / Version anglaise sous-titrée français-espagnol, juillet 2014, a.p.r.e.s. editions, 20 euros Géraldine Bretault - Toute la Culture - 22 octobre 2014Petite chronique du Montparnasse pendant la guerre 14-18Gabrielle Buffet Picabia y raconte les conversations de son mari, Francis Picabia, avec Guillaume Apollinaire. Marcel Duchamp se souvient de son voyage à New York. Pierre Albert Birot évoque ses rapports avec la sculptrice Chana Orloff. Léonard Foujita se souvient de la cantine de Marie Vassilieff. Lumia Czekowska se rappelle du début de la guerre, l'absence de certains peintres partis aux Etats-Unis. Jean Cocteau a des souvenirs de poète : le scandale de Parade de Pablo Picasso. Louis Aragon se souvient du retour des exilés américains à Paris. La libraire Sylvia Beach raconte que James Joyce a été le premier écrivain étranger à venir la visiter. Elle publie en 1922 la première édition d'Ulysse. (20 septembre 1989, 52 min 03 s) Libération 3/10/23013 et ina.frDada MovieVidéo YouTube par Sotiriou Xaido sur le mouvement Dada dans plusieurs pays, sous-titres en français. DadaVideo en allemand par seppkuerbis sur YouTube La naissance du dadaïsme (10 min.) An unusual recording in English and French by Huelsenbeck and Tzara on the website of Art-Mode-Design.com. Archives du XXème SiècleDada - Naissance de l'esprit dada28/03/1971 - 53min 06s Consacrée aux origines du mouvement, avant sa naissance à proprement parlé, au travers du récit de la vie d'artistes tels que Francis PICABIA, Marcel DUCHAMP, MAN RAY, Alfred STIEGLITZ où Marcel CRAVAN tous installés à NEW YORK. L'émission est construite sur une alternance d'interviews de différentes personnalités, artistes de l'époque ou les ayant côtoyés, ponctuées de nombreux bancs titres d'oeuvres et de documents d'époque. L'émission s'ouvre par une interview de Georges RIBEMONT-DESSAIGNES qui raconte sa rencontre avec Francis PICABIA et Marcel DUCHAMP. Dans un premier temps Gabrielle BUFFET-PICABIA, MAN RAY et Juliette ROCHE racontent la grande exposition de l'Armory Show organisé à New York en 1913 par Walter ARENSBERG et qui provoqua un énorme scandale, notamment à cause du "nu descendant l'escalier" de Marcel DUCHAMP. Puis ils évoquent le photographe Alfred STIEGLITZ qui joua un rôle important : c'est chez lui que MAN RAY découvre certaines oeuvres de grands artistes contemporains que STIEGLITZ exposait (Brancusi, Picasso, aquarelles de Rodin). Gabrielle BUFFET-PICABIA après avoir raconté comment PICABIA a rencontré la danseuse Stacia NAPIERKOWSKA parle de l'exposition que le peintre fit chez STIEGLITZ puis des toiles que la danseuse lui inspira. C'est lui qui créa la revue "291" en mars 1915 dans laquelle PICABIA publia ses dessins. Vient ensuite la période de la guerre : Juliette ROCHE, puis plus loin Gabrielle BUFFET PICABIA et MAN RAY décrivent l'atmosphère de folie (notamment par l'abus d'alcool) et l'esprit "fin du monde" (Juliette ROCHE) propice aux inventions dada(Gabrielle BUFFET PICABIA) qui régnait à ce moment là à New York. MAN RAY dit que le mouvement dada n'était pas connu à NEW YORK. Juliette ROCHE décrit Francis PICABIA comme un homme trouble, qui aimait s'entourer de personnes étranges. C'est ainsi que se trouve dans son entourage Arthur CRAVAN, poète et boxeur. Dada - Dada à Zurich04/04/1971 - 53min 53s Raconte la naissance en 1915 du groupe dada de Zurich en Suisse, son développement puis sa disparition en 1919. Elle est construite sur une alternance d’interviews des personnalités qui ont participé à ce mouvement : Christian SCHAD, Richard HUELSENBECK, Marcel JANCO, Hans RICHTER ainsi que Julius EVOLA, fondateur de la revue "Bleu" en Italie et Gabrielle BUFFET PICABIA. On y trouve de nombreuses illustrations des oeuvres de l'époque. Christian SCHAD situe les débuts de dada à Zurich en 1915. Richard HUELSENBECK (anglais sous titré) et Marcel JANCO racontent leur rencontre avec Hugo BALL en 1912 pour le premier et en 1915 pour le deuxième à Zurich, avecTristan TZARA, puis la création du "cabaret Voltaire" avec Hugo BALL. Ils racontent également comment se passaient les soirées culturelles (la "poésie simultanée" qui a provoqué le scandale). C'est en mai 1916 que le mot "dada" apparait pour la première fois dans la revue "Le cabaret Voltaire". Marcel JANCO explique le choix de ce mot parce qu'il existe dans toutes les langues, sans pour autant vouloir dire quelque chose de précis. Richard HUELSENBECK (anglais sous titré) précise que c'est lui qui a proposé ce mot à Hugo BALL alors qu'il cherchait dans le dictionnaire un nouveau nom pour une danseuse. Hugo BALL l'a adopté plus tard pour désigner l'ensemble de leurs activités. Pour lui, c'est le mot qui a fait le mouvement et non les hommes qui y ont participé. Hans RICHTER raconte comment il est entré dans le mouvement dadaïste à Zurich et souligne combien les personnalités qui composaient ce mouvement étaient diverses. Marcel JANCO et Hans RICHTER parlent du cabaret Voltaire et des manifestations qui y avaient lieu. Pour RICHTER c'était une libération totale de toutes les contraintes sous la forme d'une expression artistique. Ainsi en 1917 il produisit des "portraits visionnaires" en utilisant les formes et les couleurs comme il le voulait, d'une façon libérée. Dada - Dada à Berlin18/04/1971 - 58min 50s On apprend que c'est Richard HUELSENBECK qui introduit le mot dada en Allemagne après avoir quitté Zurich en 1917. Raoul HAUSSMANN et Johannès BAADER vont alors développer le mouvement à Berlin jusqu'en 1920 où le mouvement va s'éteindre au profit de celui de Paris. Cette période est évoquée au travers des interviews de ceux qui l'ont vécue : Raoul HAUSSMANN, Richard HUELSENBECK (qui s'opposent sur la conception de dada), Walter MEHRING, Hans RICHTER et Jef GOLYSCHEFF. Un certain nombre d'oeuvres banc titrées viennent illustrer leurs propos. Raoul HAUSSMANN dans son atelier, entouré de ses oeuvres puis Richard HUELSENBECK parlent des débuts de dada à Berlin. Walter MEHRING, Richard HUELSENBECK et Raoul HAUSSMANN parlent de Johannès BAADER, personnage dont on a dit qu'il était fou et dont HUELSENBECK ne partageait pas la conception de dada. Raoul HAUSMANN parle de Georges GROSZ puis raconte la première manifestation dada à Berlin le 12 avril 1918. Hans RICHTER raconte les oppositions qui existaient à l'intérieur du mouvement dada. Raoul HAUSSMANN parle rapidement de la parution d'un numéro spécial en avril 1918 sur le club dada. Walter MEHRING parle des "poèmes phonétiques" de Raoul HAUSSMANN dont Richard HUELSENBECK conteste qu'il en soit l'inventeur. Raoul HAUSSMANN lit un de ses poèmes phonétiques sur des images d'un de ses textes. Raoul HAUSSMANN parle de Kurt SCHWITTERS et de son opposition avec Richard HUELSENBECK. HUELSENBECK explique ce qui l'opposait à SCHWITTERS (trop artiste et pas assez politique pour dada). Kurt SCHWITTERS ne fut pas accepté chez dada et créa son propre mouvement "Merz". Puis Raoul HAUSSMANN évoque les surnoms que les dadaïstes se donnaient, parle de ses photomontages, de la revue "Der Dada", du poème en nombre "dadadegie" qui y paru et de la typographie dada qu'il inventa. Il poursuit sur Hannah HÖCH, sa compagne, qui exposa son premier collage lors de la manifestation dada en 1920. Dada - Dada à Paris02/05/1971 - 01h00min 37s Relate la naissance et la croissance du mouvement dada à Paris au travers des témoiganges de ceux qui y ont participé. Henri CLIQUENNOIS, Georges RIBEMONT-DESSAIGNES puis Philippe SOUPAULT racontent la genèse du mouvement à Paris : Pour CLIQUENNOIS les origines remontent aux lendemains de la guerre de 1870, lorsque RIMBAUD écrivait "L'Alchimie du verbe" ; Georges RIBEMONT-DESSAIGNES se rappelle qu'une de ses pièces de théâtre "l'empereur de Chine" fut considérée comme une des premières pièces dada. Philippe SOUPAULT se rappelle sa rencontre avec André BRETON grâce à Apollinaire qui réunissait ses amis au café de Flore tous les mercredis. Il évoque l'importance de Pierre REVERDY et de sa revue "Nord Sud" et de la poésie en cette période de guerre. Puis il parle de Théodore FRANKEL et de son influence sur dada au travers de sa passion pour Alfred JARRY. Il se rappelle de Paul ELUARD, de sa timidité puis la naissance de la revue "Littérature" fondée par Louis ARAGON, André BRETON et lui-même qui peu à peu devint un lieu d'expression pour dada. René HILSUM, le numéro 13 de la revue "Littérature" entre les mains lit le manifeste dada et un texte de Tristan TZARA parus en 1918 dans ce numéro. Philippe SOUPAULT raconte comment entre 1916 et 1919, André BRETON et lui-même se détachent de leurs anciennes relations pour écrire "les champs magnétiques". ARAGON, enthousiaste, les conduit à publier les premiers chapitres dans la revue "Littérature". René HILSUM montre ce numéro de la revue et notamment les deux portraits de BRETON et SOUPAULT par PICABIA (1920). Philippe SOUPAULT poursuit en racontant l'hostilité de leurs anciens amis (notamment REVERDY qui retrouvait dans "Les champs magnétiques" l'influence de LAUTRÉAMONT qu'il détestait). A propos du retour de PICABIA à Paris en 1919 il dit combien BRETON et lui ne partageaient pas le cynisme de PICABIA et DUCHAMP et se sentaient plus proche de TZARA, plus philosophe. Le mouvement Dada04h27min48s Dadaismo(YouTube) Dadaismo, movimiento antiarte que surgió en Zúrich (Suiza) en 1916 iniciado por Tristan Tzara. Louis AragonEntretien(1963 - UbuWeb Sound) Originally from the CD Surrealism Reviewed (LTM Publishing) Jean Arp(UbuWeb Sound) Kaspar Ist Tot (1912) (1:57) Hugo Ball(UbuWeb Sound) 1. Karawane (1916) René ClairEntr'acteComédien, critique puis assistant réalisateur, René Clair débute à la réalisation en 1922 grâce au peintre Francis Picabia. Celui-ci lui commande un petit film censé assurer l'entracte de Relâche, un ballet dadaïste au Théâtre des Champs-Elysées. Il en résulte un délire surréaliste, baptisé simplement Entr'acte, qui fait scandale et assure à son jeune auteur une réputation. Les deux premiers de gauche à droite sont Erik Satie et Francis Picabia, dans le film Entr'acte. Jean Borlin assis sur la chaise était danseur étoile et la vedette des Ballets suédois et du ballet Relâche (par Picabia). En fait Entr'acte a été projeté à l'entr'acte du ballet Relâche. Relâche signifie que le spectacle n'a pas lieu -- mais le jour de la première de Relâche, le ballet n'a réellement pas eu lieu parce que Borlin était malade. Ceci dit tout le monde a cru que c'était encore une provocation de Dada ! Picabia dans Entr'acteMarcel Duchamp et Man Ray dans Entr'acteErik Satie et Francis Picabia dans Entr'acteDuchamp, Man Ray, Picabia MNACa10tv - Canal de Arte español - YouTube - MNac exhibition in Barcelona. Duchamp, Man Ray, Picabia, tres icones de l'art del S. XXet 20 autres vidéos sur des artistes dada -- à voir absolument ! Marcel Duchamp"Three Minute Wonder"par Mike Figgis. Vidéo incontournable sur "Fountain" de Duchamp. Marcel DUCHAMP. « Changer de nom, simplement »entretien avec Guy VIAU, le 17 juillet 1960 Witch's Cradle (1943)Rare court métrage muet de Maya Deren avec Marcel Duchamp Marcel DuchampDistant Mirrors : Slideshow en musique. Jeu d'échecs avec Marcel DuchampCe film enregistre un interview avec Duchamp qui a eu lieu cinq ans avant sa mort, à l'époque de sa toute première exposition personnelle au musée d'art de Pasadena en Californie. Il y raconte en français, devant les caméras de Jean-Marie Drot, ses idées sur l'art, pourquoi il est resté en Amérique après avoir quitté la France en 1915, et pourquoi il a abandonné son travail d'artiste en 1923. Marcel Duchamp (1963) - UbuWeb SoundA propos des ready-madesEntretien avec l'artiste Marcel DUCHAMP (1887-1968), fait en juin 1967, portant uniquement sur les ready-mades inventés à New York. L'interview est faite à Paris à la galerie Givaudan. Vidéo INA Archives du XXème siècle. Jalons pour l'histoire du temps présent - Marcel DuchampInterview du 21 janvier 1968 Mort du peintre Marcel DuchampVidéo INA Julius EvolaSur le Dadaïsme en Italie. Vidéo en français avec des sous-titres en anglais. Max ErnstInterview (1960s) (UbuWeb Sound) Originally from the CD Surrealism Reviewed (LTM Publishing) Oeuvres (Distant Mirrors - YouTube video) Richard Huelsenbeck (1892-1974)Phantastische Gebeté, 1916 (4.07) Rec: New York, 1967 (UbuWeb Sound) Man RayLe Retour à la Raison (1923) on Vimeo "Acquiring a roll of a hundred feet of film, I went into my darkroom and cut up the material into short lengths, pinning them down on the worktable. On some strips I sprinkled salt and pepper, like a cook preparing a roast, on other strips I threw pins and thumbtacks at random; then I turned on the white light for a second or two, as I had done for my still Rayographs. Then I carefully lifted the film off the table, shaking off the debris, and developed it in my tanks. The next morning, when dry, I examined the work; the salt, pins and tacks were perfectly reproduced." Man Ray described the process of creating Retour in his Self-Portrait. Entretien avec Man RayMan Ray est convié par Pierre Desgraupes à l'occasion de la sortie de son livre "Autoportrait" à évoquer la naissance du mouvement Dada, ses débuts à New York puis à Paris, ses rencontres avec Picabia, Soupault, Duchamp, Aragon, Utrillo, Tzara ... Il parle de sa conception de l'oeuvre d'art "qui doit être personnelle et toujours motivée par la liberté" et commente en direct ses rayographes ou ses photographies de l'époque Dada ou de l'époque des grands artistes de Montparnasse. Lectures pour tous du 10 juin 1964Bolerode Ravel illustré par Man Ray Des photos sur la musique du Boléro de Ravel. Un ravissement. Hans RichterMarcel Duchamp's fragmentfrom Dreams That Money Can Buy. Music by John Cage. Plot: Joe/Narcissus (Jack Bittner) is an ordinary man who has recently signed a complicated lease on a room. As he wonders how to pay the rent, he discovers that he can see the contents of his mind unfolding whilst looking into his eyes in the mirror. He realises that he can apply his gift to others ("If you can look inside yourself, you can look inside anyone!"), and sets up a business in his room, selling tailor-made dreams to a variety of frustrated and neurotic clients. Each of the seven surreal dream sequences in the diegesis is in fact the creation of a contemporary avant-garde and/or surrealist artist, as follows: Desire - Max Ernst (Director/Writer) Erik SatieGymnopédie no. 1With access to Gnossienne no. 1 and other Satie compositions. Kurt SchwittersA montage of Schwitters' sound clips on YouTube. Merz Video on YouTube. Philippe SoupaultEntretien1959 (UbuWeb Sound) SOUPAULT & LE SURRÉALISME partie 1 (17:00)
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