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Francis Picabia 1879-1953

Picabia par Picabia (1903)

"Mon cher Francis, allez-vous croire qu'un journal me prêtait bien de l'influence sur vous ? Nous savons bien que c'est tout le contraire qui est vrai. Vous avez été un des deux ou trois grands pionniers de ce qu'on a appelé, faute d'un autre mot, l'esprit moderne..."

Éloge funèbre d'André Breton

Voir aussi "All Francis Picabia artworks in chronological order" sur WikiArt

Picabia à dada (1919)

Picabia par Picabia

Picabia par Man Ray (1920)

Picabia par Man Ray (1922)
391 n° 6 - Américaine

Dadart et le Centre du XXe Siècle vous proposent une édition en photocopie (avec la permission de Picabia) de son célèbre périodique dada 391, avec un apparat critique en deux tomes, pour le prix de 40 euros.

Vidéo sur Francis Picabia

(peintures de périodes variées - source : YouTube)


Un fac-similé en texte intégral de Jésus-Christ rastaquouère se trouve sur Wikisource.

Elisa CARDELLINI a traduit 30 pages de Jésus-Christ rastaquouère en italien. On peut trouver l'original avec la traduction sur

http://dada100.over-blog.it/article-inedito-francis-picabia-jesus-christ-rastaquouere-1920-102711482.html.


Vidéo Ina - Interview de Francis Picabia

Pierre DUMAYET interroge Francis PICABIA sur son rapport à la peinture, l'art brut. Avec la voix de Picabia, à l'époque de son exposition à la galérie Drouin, place Vendôme à Paris.


Portrait d'une jeune fille américaine dans l'état de nudité -
291, Nos 5-6, 1915
Picabia dans son atelier
Gabrielle Picabia

Voyage au milieu de l'exposition Francis Picabia

"Singulier idéal" au Musée d'Art Moderne de la Ville de Paris (2002).

Expo Francis Picabia - Inclusif - 2002 - 1/3

Expo Francis Picabia - Inclusif - 2002 - 2/3

Expo Francis Picabia - Inclusif - 2002 - 3/3

Inclusif est un magazine à vocation pédagogique et culturelle non commerciale réalisé par Guy Deffeyes et Catherine Célimène.


Germaine Everling, Suzanne Crotti et Francis Picabia dans une de ses nombreuses voitures.
Francis Picabia - Villica-Caja (1929)

En octobre 1964, les Editions du Temps publiaient le premier livre sur Francis Picabia par Michel Sanouillet. Le 4 décembre de la même année, les amis et parents de Francis se réunissaient autour de l'auteur à la Galerie Louis Carré pour signer le premier exemplaire. Parmi eux René Clair, Max Ernst, Gabrielle Buffet-Picabia, Olga Picabia, Jeannine Bailly-Cowell Picabia, Jean et Marguerite Arp, Simone Breton-Collinet, Robert Valançay, Rodrigo de Zayas, Maurice Henry, Frédéric Deloffre, Camille Bryen, André Dunoyer de Segonzac et Jean-Jacques Lebel.
Vendu par : Sotheby's le 9 décembre 2009 pour la somme de 504,750 Euros (750,111 US$).


MoMA | The Collection | Francis Picabia

17 oeuvres de Picabia avec les sources et des commentaires.


Quelques oeuvres et dessins de la période dada

Catch as catch can (1913)
Fille née sans mère (1916) (National Galleries, Scotland)
Negro Song I (1913), aquarelle et crayon sur carton, 66,4 x 55,9 cm
Parade amoureuse (Love Parade) (1917)
L'Enfant carburateur (1919)
Tournez rare / Sirènes (1918-19)
Vendu par : Sotheby's le 9 décembre 2009 pour 504.750 Euros (750.111 US$)
Ayant appartenu à : Marcel Duchamp (Hôtel Drouot, Tableaux, aquarelles et dessins
par Francis Picabia appartenant à M. Duchamp, 8 mars 1926)
André Breton, Paris
Simone Collinet (Galerie Furstenberg), Paris
Matta, Paris (acquis de la précédente à la fin des années 1950)

Ici, c'est ici Stieglitz, foi et amour (1915)
Réveil matin

Voilà ELLE (Portrait mécanomorphique - 1915)
Petite Udnie (1913-1914)
Vendu le 25 mars 1990
Estimé à : 15,000,000 - 20,000,000 FF ($ 2,602,359 - $ 3,469,812)
Udnie (1913)

Soupape d'admission

Soupape d'admission (1917)
Ce tableau mécanomorphe s'inscrit dans une série d'oeuvres exécutées à New York vers 1917 au moment où Picabia, Duchamp, Man Ray et d'autres artistes américains se sont livrés à des compositions de machines imaginaires et énigmatiques, par esprit de dérision envers l'esprit mécaniste de la civilisation moderne américaine et le machinisme prôné par les futuristes italiens.
Gouache sur épure d'ingénieur
50x33 cm.
L'Oeil cacodylate (1921)

Analyse d'oeuvre : L'oeil cacodylate de Francis Picabia



La Feuille de vigne (1922)

Très rare tableau sur la terre (1915)

Danseuse étoile sur un transatlantique
(1913)

Edtaonisl
(Ecclesiastic)
(1913)

Ville de New York aperçue à travers le corps

Femme aux allumettes (1920)
La Sainte vierge (1920)
Le Mouvement dada
Le Beau charcutier (1924)
Le Double monde - 1919
Chapeau de paille ? (1921)

Picabia kitsch ou artiste Pop ?

Longtemps les nus de Picabia furent ignorés, méprisés, relégués au rang d'aberration kitsch. La critique ne percevait dans ces femmes nues aux poses lascives qu'une peinture commerciale, de cette sorte de peinture propre à assurer la survie d'un artiste durant la période troublée des années quarante.

Le public et la presse se montraient désormais méfiants envers cet artiste dadaïste systématique-ment provocant. Le retour à l'abstraction, qu'il effectua en janvier 1945, ne fit que confirmer ce jugement. La cause était donc entendue, et, jusqu'à l'aube des années quatre-vingt, ces toiles scabreuses et déconcertantes de mauvais goût furent passées sous silence. Le jugement était hâtif. Mais pour comprendre réellement la portée de ces oeuvres, il a fallu opérer un véritable travail d'historien. C'est aujourd'hui chose faite avec cette exposition qui bouleverse l'appréciation que l'on avait de cet artiste co-fondateur du dadaïsme français avec Marcel Duchamp. Les quarante toiles sont accompagnées de leurs sources iconographiques – photographies issues des magazines populaires et revues érotiques des années trente. Détourées, manipulées par un Picabia qui, ici, enlève le fond, là, raccourcit un bras, ces images lui permettent surtout d'inverser l'ancienne hiérarchie des sujets. Le nu devient « vulgaire » avec ces poses affectées et convenues. Picabia serait donc le premier artiste-peintre dont l'oeuvre montre la nouvelle relation de dépendance entre l'art et la consommation médiatique issue de l'industrie culturelle. Or, mettre en évidence l'importance des médias dans la formation de notre société fut également la principale préoccupation des artistes du Pop Art. Picabia, artiste inclassable, serait donc le lien, jamais clairement identifié, entre le dadaïsme et le Pop Art.

Sausset Damien
L'Oeil - n° 502 - décembre 1998 - janvier 1999